Quand la campagne frissonne


Cette série, réalisée dans le Centre, est construite à partir de souvenirs.La maison familiale qui a 300 ans qui pèse et qui apaise, mes vacances d'enfant, le village, mon refuge...

 

Le flou s’est imposé.

 

Pour moi, qui ai principalement une mémoire visuelle, le flou : c’est les souvenirs qui se brouillent petit à petit, le vacillement vers l’oubli. Il est inéluctable, court vers sa disparition.
L’image réelle laisse place à une vision trouble, puis elle disparait. Seules les émotions, sensations, subsistent.

 

Ces bribes de souvenirs, j’ai voulu les fixer photographiquement dans cette étape particulière et éphémère de dissolution. Entre le net et l’effacement visuel, c’est ici que je me situe.dans.cette.série.
Et chose étrange : plus l’on s’éloigne physiquement des photographies plus la vision du « souvenir » est nette, plus l’on s’en approche, plus l’image devient trouble. Comme si le temps et l’espace se contredisaient.

On retrouve dans cette série mes thèmes de prédilections : l’abandon, le temps qui passe, une certaine nostalgie.

 

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